Bilan de l'atelier coiffure solidaire « Boucles et Tresses »
- Salomé Grünberger

- 30 juil.
- 2 min de lecture

Dans un monde où la pauvreté touche de nombreux aspects de la vie, les soins capillaires sont souvent négligés. La Fondation la Grande s'est penchée sur ce problème et, avec son atelier coiffure, offre une plateforme pour échanger sur la signification profonde des cheveux et des coiffures. Cet atelier est non seulement un lieu d'apprentissage et de créativité, mais aussi un moyen de sensibiliser aux besoins des veuves et des orphelins en République démocratique du Congo.
Le 24 mai 2025, vingt participants curieux et ouverts d'esprit se sont réunis à l'Africa Institute de Vienne pour participer à un atelier unique organisé par la Fondation La Grande. Cet événement était parrainé par l'Union des étudiants autrichiens (ÖH) de Vienne.
Un espace d'ouverture et d'honnêteté
Avec ouverture, honnêteté et beaucoup de courage, les conseils et les interdits liés aux cheveux africains ont été abordés. Les différences de texture, les défis des soins capillaires postcoloniaux et les effets psychologiques ont été abordés en profondeur. Une attention particulière a été portée aux défis quotidiens et saisonniers auxquels sont confrontés les parents d'enfants lorsqu'ils prennent soin de leurs cheveux bouclés. De nombreuses questions des participants ont ainsi été répondues.
L'importance de l'amour de soi
L'atelier a mis en lumière le lien essentiel entre corps, cheveux et psychisme. Il a été souligné que les personnes d'origine africaine, notamment dans le monde de l'entreprise, ont le droit de fixer des limites et de ne pas parler de leurs cheveux afin de les protéger des agressions indésirables. L'importance de communiquer ces limites a également été soulignée. Des ateliers comme celui-ci, organisé par la Fondation La Grande, sont essentiels et ouverts à tous pour aborder précisément ces sujets et encourager ceux qui s'ouvrent aux autres et répondent à leurs questions dans leur vie quotidienne, privée ou professionnelle.
Expériences pratiques et gratitude
Après un échange enrichissant, les participants ont eu l'occasion d'apprendre à tisser. Cet exercice pratique était non seulement instructif, mais aussi très amusant. Un merci spécial à l'Union des étudiants de Vienne et à tous les participants qui ont contribué à la réussite de cet après-midi par leur courage, leur ouverture d'esprit et leur envie d'apprendre. Le visionnaire et fondateur de la Fondation La Grande, organisation culturelle et humanitaire, a régalé les participants avec de délicieux Mikate à la Grande (végétaliens).
Cet atelier a été une étape importante pour faire connaître et apprécier la beauté et la complexité des cheveux africains. Heureusement pour cet après-midi réussi et encourageant !



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